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mardi 22 mai 2018

Mai 68

Voici une vidéo récapitulative des faits qui ont marqué le printemps de l'année 1968 et l'Histoire de la France.


C'était il y a bientôt 50 ans, et pourtant les événements demeurent gravés dans les mémoires des Français. Les révoltes de Mai 68 restent les prémices à l'idéologie nouvelle qui influencera les générations suivantes. Comment comprendre ces épisodes soixante-huitards?

Les phases-clé de Mai 68

1.
"La France s'ennuie", le titre d'un article du Monde du 15 mars 1968, de Pierre Viansson-Ponté illustrait bien l'atmosphère de l'époque. Fin mars 1968, un groupement d'étudiants à la Faculté de Nanterre, influencé par des mouvements révolutionnaires, forment le mouvement du 22 mars.

2.
Très vite, cette contestation étudiante grandit. Révoltés, les jeunes dénoncent une société de consommation, traditionaliste, privée de libertés individuelles, où le chômage croît de plus en plus.

3.
Sur fond de crise politique (lassitude de la politique gaullienne) et économique (chômage grandissant), les ouvriers rejoignent rapidement les manifestants. Ainsi, le 13 mai 1968 reste un jour capital de l'histoire, la plus grande grève de l'histoire se déroule, avec plus de 200 000 personnes dans les rues parisiennes.

4.
La France est alors paralysée, les grévistes réclament de meilleures conditions de travail et les étudiants de nouvelles moeurs. De Gaulle, alors président de la République annonce alors la tenue d'un référendum sur la régionalisation. Cette action n'empêche pourtant pas les blocages.

5.
Finalement, après un mois de paralysie, le gouvernement valide fin mai les Accords de Grenelle. Le SMIC est augmenté de 35%, l'Assemblée Nationale est dissoute.

6.

Mais c'est surtout sur le plan des moeurs que Mai 68 est une révolution: développement du militantisme, du féminisme, des libertés individuelles, des mouvements écologiques et anti-consuméristes...De nombreux changements apparaissent dans l'idéologie française, ils auront un impact sur les générations suivantes.

mardi 15 mai 2018

Pierre Rabhi et la sobriété heureuse

Voici la vidéo de Pierre Rabhi nous parlant du concept de sobriété heureuse.


Pour écouter la version longue de cette vidéo (environ 6 minutes, ce qui est tout à fait raisonnable), cliquez sur ce lien,

Pour en savoir plus sur Pierre Rabhi, découvrez son site Internet.

jeudi 10 mai 2018

Simone de Beauvoir

« ON NE NAÎT PAS FEMME, ON LE DEVIENT. » SIMONE DE BEAUVOIR


Quoi ?

Cette phrase devenue emblématique a opéré une véritable révolution dans la pensée de l’époque : les différences entre hommes et femmes ne seraient pas biologiques mais culturelles, et résulteraient d’un apprentissage tout au long de la vie.

Ce n’est pas : une injonction faite aux femmes, à qui l’on demanderait de passer par un long apprentissage pour répondre à l’idéal féminin…

C’est : la première fois que l’on distingue le fait d’être une femelle de celui d’être une femme. C’est seulement à partir des années 70 que l’on désignera cette différence avec les termes « sexe » et « genre ».

Qui ?

Simone de Beauvoir a exposé ses engagements pour la condition féminine dans le Deuxième Sexe en 1949, qui a fait l’effet d’un véritable pavé dans la mare !
Sa relation iconique avec Sartre et leurs « amours contingents » illustre parfaitement l’ovni que qu’elle représentait pour l’époque, chacun d’eux s’autorisant à avoir des amants à côté de leur relation. Aussi, dans son souci d’indépendance, elle refusera d’avoir des enfants, associant maternité et soumission.

Rappelons que les femmes n’ont eu le droit de vote qu’en 1944, tout en étant soupçonnées de voter comme leur curé… Aussi, les messages véhiculés par Simone n’ont pas manqué d’outrer les intellectuels de l’époque !

Pourquoi ?

Parce qu’à partir d’une liste pour montrer ce qui diffère entre les hommes et les femmes (vêtements, visage, corps, sourire, démarches, intérêts, occupations), elle constate qu’être une femme ce n’est pas seulement du biologique, il y a d’autres éléments à prendre en compte.

Pour elle, ces différences remontent à la nuit des temps, où les hommes ont profité de leur force physique pour soumettre les femmes, fragilisées par le fait de porter des enfants.

Comment ?

Il y a des choses qui sont attendues de la part de chaque sexe et par le geste, par des réflexes, des sentiments et des visions du monde, nous intégrons ces traits sans nous en rendre compte. L’éducation joue un rôle fondamental dans la construction d’une personnalité féminine ou masculine. Simone nous a alerté sur le sujet dès les années 40, mais cela reste particulièrement d’actualité !

Il suffit de regarder les catalogues de jouets : une fille sera incitée à être calme, à jouer à la poupée et à faire des loisirs créatifs, tandis qu’un garçon sera au contraire encouragé à être aventurier et intrépide, à travers des jeux où il est un super héros.

Ne tombons pas non plus dans la paranoïa, ces injonctions sont totalement inconscientes ! Acheter des vêtements roses à une petite fille ne fait pas de vous un monstre de sexisme.

Ce qui donne…


Tout au long de notre vie, la société nous forme et nous fait devenir des hommes et des femmes.


mercredi 9 mai 2018

Le regret

Voici la chanson "Le blues du businessman" que nous avons étudiée pour travailler le regret en classe.


Paroles

Completez les paroles de la chanson.
 
J´ai du succès dans mes affaires, j´ai du succès dans mes amours, je change souvent de _________.
J´ai mon bureau en haut d´une tour d´où je vois la ville ___________, d´où je contrôle mon univers.

J´passe la moitié de ma vie en l´air entre New York et Singapour. Je voyage toujours en première.
J´ai ma résidence secondaire dans tous les Hilton de la Terre. J´peux pas supporter la misère.

Choeur: Au moins es-tu heureux?

J´suis pas heureux mais j´en ai l´air.
J´ai perdu le sens de l´_________ depuis qu´j´ai le sens des affaires.
J´ai réussi et j´en suis fier.
Au fond je n´ai qu´un seul _________: j´fais pas ce que j´aurais voulu faire.

Choeur: Qu´est-ce que tu veux mon vieux? Dans la vie on fait ce qu´on peut pas ce qu´on veut.

J´aurais voulu être un artiste pour pouvoir faire mon numéro
Quand l´avion se pose __________________ à Rotterdam ou à Rio.
J´aurais voulu être un chanteur pour pouvoir crier qui je suis.
J´aurais voulu être un _________ pour pouvoir inventer ma vie.

J´aurais voulu être un acteur pour tous les jours changer de _________
Et pour pouvoir me trouver beau sur un grand _________ en couleur.

J´aurais voulu être un artiste pour avoir le monde à refaire
Pour pouvoir être un anarchiste et vivre comme... un millionnaire.

J´aurais voulu être un artiste

Pour pouvoir dire pourquoi j´existe.

mardi 8 mai 2018

La météo

Quelles seront les prévisions météo pour demain? Voici un exemple de bulletin météorologique. Quel temps va-t-il faire?

vendredi 4 mai 2018

Loisirs et travail

Le « temps libre » dans cette société du divertissement fait-il notre bonheur ?

Le temps de loisirs est devenu temps de consommation et de « diversion » du travail taylorisé, analyse le professeur de philosophie Thomas Schauder, qui défend un droit de créer, rêver…

LE MONDE | 18.04.2018

L’événement de la semaine du 9 au 15 avril n’était ni l’intervention aérienne française en Syrie, ni le conflit entre « zadistes » et gendarmes mobiles à Notre-Dame-des-Landes, ni la mobilisation des étudiants contre la réforme de l’université. Non. Le grand événement, c’était l’annonce du sexe du bébé de Manon et Julien dans l’émission « Les Marseillais Australia » sur W9.

Si vous ne le saviez pas, c’est que vous ne faites pas partie des 700 000 à 800 000 téléspectateurs (sans compter les internautes) qui ont suivi cette télé-réalité depuis 2012. C’est beaucoup, mais moins que « Touche pas à mon poste ! », sur C8, qui dépasse régulièrement le million et demi de téléspectateurs.

Loin d’être anecdotiques, ces chiffres sont révélateurs du rapport d’une part importante de la société au divertissement. La semaine dernière, je vous ai parlé du taylorisme et des injonctions à normaliser les gestes et à optimiser le temps de travail. Examinons aujourd’hui un autre aspect de cette question : pourquoi, alors que nous sommes incités à ne pas « perdre notre temps », la télévision propose-t-elle autant de programmes destinés à « passer le temps » ?

Ne pas confondre le loisir et le divertissement

Des penseurs grecs de l’Antiquité aux marxistes de la fin du XIXe siècle, le temps de loisir a été considéré comme le temps soustrait aux activités « biologiques » du travail et du repos. Ce faisant, il était le temps que l’homme pouvait consacrer au développement de ses aptitudes proprement humaines : la vie politique, la culture (ce n’est pas pour rien qu’en grec, « loisir » se dit scholè, qui a donné le mot « école »), l’art, le sport, etc.

Le taylorisme industriel et l’automatisation ont permis de libérer progressivement du temps de loisir parce qu’il était possible de produire autant, voire plus, en moins de temps. Les travailleurs ont ainsi pu gagner les congés payés, l’interdiction du travail des enfants, le droit à la retraite, etc. Mais elle est bien lointaine l’époque où le patronat fustigeait cette « incitation à la paresse » : le marché a rapidement vu l’intérêt économique de ce temps que le travailleur pouvait consacrer à consommer d’autres choses que ce qui était nécessaire à sa survie.

Au fur et à mesure, donc, le temps de loisir est devenu un marché, il a été récupéré par la logique du travail, alors même qu’il était, traditionnellement, ce qui lui échappait essentiellement. Comme le notaient Theodor Adorno et Max Horkheimer en 1947, à propos de « l’industrie culturelle » : « Dans le capitalisme avancé, l’amusement est le prolongement du travail. Il est recherché par celui qui veut échapper au processus du travail automatisé pour être de nouveau en mesure de l’affronter. »

Le temps de loisir a ainsi subi une double transformation : d’un côté, il est un temps de consommation ; de l’autre, un temps de « divertissement » au sens de « ce qui fait diversion », ce qui permet de regarder ailleurs, d’oublier les tracas de la vie réelle en étant absorbé dans le spectacle : « Le spectacle soumet les hommes vivants dans la mesure où l’économie les a totalement soumis. Il n’est rien que l’économie se développant par elle-même. (…) Pour amener les travailleurs au statut de producteurs et consommateurs “libres” du temps-marchandise, la condition préalable a été l’expropriation violente de leur temps. » (Guy Debord, La Société du spectacle, 1967.)

« Se vider la tête »

Au contraire du loisir, le divertissement n’est pas du temps soustrait aux nécessités biologiques : il en fait partie intégralement. Dans une organisation du travail où les biens sont difficiles à obtenir et nécessitent un effort intense, la priorité pour pouvoir reconstituer sa force de travail est le repos (manger, boire et dormir). Mais dans la société taylorisée où la difficulté est moins physique que psychologique (dans la mesure où l’on pourrait séparer ces deux dimensions, alors que le phénomène du burn-out est l’exacte preuve du contraire), le divertissement est aussi nécessaire que le pain. Il s’agit pour le travailleur de « se vider la tête », expression révélatrice du besoin de consacrer ce temps libéré du travail à oublier ce dernier.

Concrètement, le divertissement n’est pas un temps d’inactivité, comme le prouvent les phénomènes de dépendance aux écrans, y compris chez les jeunes enfants. Dès qu’on a un instant de libre, on va le consacrer à regarder ce qui se passe sur Facebook ou à jouer à l’un de ces petits jeux assez débilitants sur son smartphone. Ce ne sont là que les avatars contemporains du besoin de « faire diversion » et leurdépendance est assez proche de l’alcoolisme du travailleur de la fin du siècle dernier, celui que décrit Joe à Martin Eden dans le roman éponyme de Jack London (1909) : « J’avais jamais envie de boire, à l’hôpital. C’est drôle, hein ? Mais, quand j’ai marné comme un esclave pendant toute une semaine, faut que je me cuite. »

Le divertissement fait ainsi partie intégrante de l’injonction à la rentabilité du temps à l’œuvre dans la « taylorisation de l’existence » : il consiste bel et bien en une activité qui non seulement sert le processus biologique, mais aussi le processus de production économique, puisqu’il fait vivre les industries culturelles et technologiques. Il est une activité de consommation pulsionnelle, et à ce titre est soumis aux mêmes exigences que le monde du travail dont il est le pendant : « La société de masse (…) ne veut pas la culture, mais le divertissement (…) et les articles offerts par l’industrie des loisirs sont bel et bien consommés par la société comme tous les autres objets de consommation. (…) Ils servent, comme on dit, à passer le temps, et le temps vide qui est ainsi passé n’est pas, à proprement parler, le temps de l’oisiveté (…). Et la vie biologique est toujours, au travail ou au repos, engagée dans la consommation ou dans la réceptivité passive de la distraction, un métabolisme qui se nourrit des choses en les dévorant. (…) Les critères d’après lesquels on les devrait (…) juger sont la fraîcheur et la nouveauté. » (Hannah Arendt, La Crise de la culture, 1961.)

Droit à l’inutilité et au temps perdu

Finalement, les formes contemporaines du divertissement et leur place dans la vie quotidienne ne sont que les symptômes actuels d’un drame humain, celui que décrivait Blaise Pascal au XVIIe siècle : « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. »  Nous sommes nombreux à craindre l’inactivité, synonyme de l’ennui. Nous ne voulons pas penser au« malheur naturel de notre condition faible et mortelle ». Pour Blaise Pascal, le divertissement est une solution à ce problème : « Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point penser. »

Le divertissement nous offre une solution pour être heureux, mais il nous fait manquer ce qui pourrait nous rendre véritablement heureux puisqu’il ne nous offre qu’une vision standardisée et impersonnelle du bonheur. Au lieu de « ne rien faire », nous ne « faisons rien » : nous occupons notre temps au lieu de prendre le temps de nous poser des questions, de penser, de contempler, de nous laisser aller à l’émerveillement. Nous nous « vidons la tête » au lieu de la remplir de tout ce qui pourrait donner un sens à nos actions.

Or le temps de l’inactivité est celui qui rend possible l’activité, d’inventer, de créer, de rêver, bref de nous soustraire réellement aux injonctions du marché et du travail. Aujourd’hui, la productivité et la richesse n’ont jamais été aussi importantes. L’occasion nous est offerte de réclamer un « droit à la paresse » (selon l’expression de Paul Lafargue), un droit à l’inutilité et au temps perdu. Et si ce droit devenait l’enjeu des luttes sociales de demain ? On a bien le droit de rêver…




mercredi 25 avril 2018

4 roues sous un parapluie


Répondez aux questions:

  • Paris fait ____________________ km² et compte ____________________ monuments.
  • Les touristes reconnaissent plus facilement la 2CV que les Français. Vrai Faux
  • On confond parfois la 2CV avec une autre voiture: la ___________
  • Comment découvre-t-on Paris avec une 2CV?
  • D'où viennent Joe et Sharon?
  • Quelle est leur réaction en découvrant la 2CV?
  • Comment ont-ils réservé leur promenade en 2CV?
  • Qu'apprécie Joe lors de la promenade?
  • Quels monuments de Paris sont cités?
  • Que se passe-t-il quand la 2CV prend un virage?
  • Comment les Français sont-ils décrits?